Le redressement judiciaire de votre société de recouvrement : quels risques pour vous ?
Prenons l’exemple de GCollect : il s’agit d’un service de recouvrement de créances basé à Paris, proposant aux entreprises d’externaliser la gestion de leurs factures impayées via une plateforme tierce. En décembre 2025, GCollect est entré en redressement judiciaire. Depuis cette annonce, de nombreux clients font état d’une absence ou d’un fort ralentissement des réponses concernant :
- l’état des dossiers en cours,
- le suivi des paiements,
- la récupération effective des fonds.
Une société de recouvrement qui rentre en redressement judiciaire crée une forte incertitude pour les entreprises créancières, dont la trésorerie dépend directement du bon déroulement du recouvrement.
Lorsqu’une entreprise confie le recouvrement de ses factures à une agence, le débiteur peut régler directement cette société de recouvrement, et non le créancier.
En cas de difficulté financière ou de procédure collective de l’agence, il existe un risque réel que :
- la facture soit considérée comme payée côté débiteur,
- mais que les fonds n’arrivent jamais, ou très tardivement, sur le compte du créancier.
C’est précisément ce type de situation que les entreprises cherchent aujourd’hui à éviter en se tournant vers des solutions de gestion des impayés qui permette de se faire régler directement pas ses débiteurs.
Dans un premier temps, commencez par vérifier précisément la nature de la procédure en cours et, le cas échéant, de la date du jugement d’ouverture.
Ensuite si vous êtes créanciers d’une de ces sociétés vous devez déclarer votre créance au mandataire judiciaire dans les deux mois suivants l’annonce d’ouverture de la date d’entrée en procédure ou d’ouverture du jugement.
Si vous êtes clients de ces plateformes, renseignez vous sur des solutions pérennes développées par des entreprises profitables. Nous vous en faisons découvrir une : Payt.